Comment bien choisir son lecteur de code-barres ?

Les code-barres, on en trouve sur tous les produits du quotidien. Ils permettent de reconnaitre les articles facilement, de les suivre sur toute la chaine logistique et de faciliter le passage en caisse. Pour cela, le commerçant doit s’équiper d’un lecteur, ou scanner de code-barres, relié au logiciel de caisse. Pas besoin de saisir le numéro de l’article à la main, le lecteur permet de lire et de déchiffrer le code-barres pour restituer toutes les informations au logiciel de caisse. Sous réserve de choisir le modèle adéquat, le gain de temps pour le commerçant est inestimable.

Le code-barres, qu’est-ce que c’est ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet et de parler d’appareil qui permet de les lire, intéressons-nous au code-barres en lui-même. Il s’agit d’un ensemble d’informations codées, parfois en une dimension (comme le code EAN13, EAN8 ou ISBN), parfois en deux (comme le QR code). Dans ce dernier cas, ils contiennent généralement 10 fois plus de données que dans le premier. Le code-barres le plus répendu est le code EAN 13 (european article number), une suite de barres et d’espaces, de différentes épaisseurs, représentant une donnée numérique de 12 chiffres, plus un de vérification. Il en existe une multitude d’autres : EAN ou GTIN 12, pour le marché nord-américain, EAN ou GTIN 8, pour les objets de petite taille ou encore ISBN pour les livres. Afin qu’ils soient reconnus partout, dans tous les magasins, un organisme gère leur attribution : GS1.

Enfin, dernier né des code-barres, les puces RFID (radio-frequency identification). Ce sont des puces électroniques, reliées à une antenne, pouvant prendre la forme d’étiquettes électroniques. Elles permettent d’accélérer considérablement le passage en caisse. Avec un lecteur pouvant lire une centaine d’étiquettes à la minute, les articles ont juste besoin d’être déposés dans un bac, ou laissés dans le sac de course qui passe devant le scanner. 

Lecteur de code-barres ou terminal de code-barres ?

Attention à la terminologie : lecteur de code-barres et terminal de code-barres sont deux appareils différents :

  • Le lecteur de code-barres est utilisé pour la gestion de la caisse. Il sert de relais d’information puisqu’il ne stocke pas les données et ne dispose pas d’écran ni de touche ;
  • Le terminal de code-barres est utilisé dans la gestion des stocks, lors de la réalisation des inventaires. Il stocke l’information au fur et à mesure avant de la transmettre de façon agrégée à l’ordinateur. Il dispose à ce titre d’un écran et de touches pour procéder à d’éventuelles modifications ou contrôles. 

Selon quels critères choisir son lecteur de code-barres ?

Différents critères sont à prendre en compte dans le choix du lecteur de code-barres, notamment sa forme, sa technologie, son mode de lecture et son prix.

Sa technologie

Il existe trois grandes technologies : 

  • CCD, l’option bas de gamme, utilisable à courte portée ;
  • Laser, l’option milieu de gamme, utilisable jusqu’à quelques mètres grâce au faisceau lumineux. A noter qu’il s’agit de la technologie la plus souvent utilisée ;
  • Imager, l’option haut de gamme, utilisable également jusqu’à quelques mètres, mais cette fois-ci grâce à une mini caméra.

Sa capture 

Il existe deux types de capture : 

  • Linéaire ou monotrame : le lecteur ne peut lire le code-barres que si le rayon du faisceau est positionné parallèlement à celui-ci ;
  • Omnidirectionnel ou multitrame : le lecteur peut lire le code-barres dans n’importe quel sens, grâce à ses multiples faisceaux.

Sa forme

Il existe différents modèles de lecteur de code-barres, mais dans l’ensemble, il faut retenir que certains sont mobiles et que d’autres sont fixes. Les lecteurs mobiles sont très utiles pour scanner les objets encombrants, qui ne peuvent pas être portés ou tournés dans tous les sens. Les lecteurs fixes permettant de scanner les objets plus légers et sont davantage destinés à la grande distribution, afin de gagner en vitesse lors du passage en caisse. 

Citons à ce titre les lecteurs de code-barres sous forme de crayon, de douchette ou de mini-pistolet, à fixer ou à encastrer.

Il existe donc deux types de technologies qui permettent de connecter le lecteur de code-barres au logiciel de caisse : avec une connexion Bluetooth ou un port USB/émulation clavier (PS2).

Le choix de la forme aura également une incidence sur la maniabilité du lecteur. Pour les mobiles, mieux vaut préférer des modèles légers, mais aussi robustes car ils peuvent facilement tomber sur le sol, ainsi qu’avec des durées d’autonomie assez longues après chargement. 

Son prix

Une fois une idée un peu plus précise du modèle souhaité, de sa forme et de sa technologie, il convient de s’intéresser au prix. Les modèles les plus basiques commencent à une vingtaine d’euros et les plus perfectionnés, comme les lecteurs de puces RFID, grimpent à plusieurs centaines d’euros. Se pose d’ailleurs à ce titre le choix du type de code-barres lu. Les modèles basiques, et donc d’entrée de gamme, ne permettent généralement de ne lire que les codes-barres à une dimension, et non à deux comme les QR codes et encore moins les puces RFID.

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