Gérer un centre de bien-être

Dernière mise à jour le 14 octobre 2020

Gérer un centre de bien-être ne s’improvise pas. Le nombre de création sans cesse en progression dans le secteur engendre une forte concurrence et pousse les centres de bien-être à innover et se différencier des concurrents. En plus de ça, la gestion d’un centre demande des compétences organisationnelles mais aussi de savoir attirer la clientèle et la fidéliser.

Quelles sont les compétences à avoir pour gérer un centre de bien-être ?

Afin de gérer un centre de bien-être, le dirigeant doit :

  • S’assurer du respect du planning : certaines périodes sont plus chargées que d’autres. C’est notamment le cas le week-end, entre midi et deux heures ou en soirée. Il faut alors s’assurer d’accueillir les clients qui ont réservé en temps et en heures. Il peut être intéressant de mettre en place des mesures commerciales pour maximiser le taux de remplissage. C’est ce qu’on appelle le yield management : faire varier les prix en fonction du taux de remplissage ;
  • Pouvoir gérer le personnel : gestion du planning mais aussi recrutement des salariés et suivi de toute la partie administrative (réalisation des fiches de paie, des contrats de travail, des déclarations sociales, respect des règles en matière de santé et de sécurité au travail…) ;
  • Maîtriser les coûts et par conséquent les achats de produits mais aussi les charges fixes (frais de personnel, location de l’espace…), ainsi que les stocks et les approvisionnements ;
  • Avoir un bon sens de l’accueil et du conseil ;
  • Savoir fidéliser sa clientèle ;
  • S’assurer en permanence de l’hygiène et de la propreté des locaux ;
  • Etre en mesure d’établir des actions marketing afin d’attirer des nouveaux clients.

Comment un centre de bien-être peut-il se différencier de la concurrence ?

Afin de se différencier de la concurrence, le dirigeant d’un centre de bien-être a plusieurs possibilités :

  • Avoir une ambiance et un thème particulier (asiatique, oriental…) ;
  • Se spécialiser dans le luxe ou au contraire proposer des prix attractifs en fonction de l’emplacement et de la zone de chalandise ;
  • Décider de s’installer en franchise : le franchisé pourra alors compter sur l’appui du franchiseur. Il pourra lui apporter un soutien au démarrage de l’activité mais aussi au quotidien. Par dessus tout, le franchisé bénéficiera de la notoriété de la marque et pourra utiliser tous ses signes distinctifs (enseigne, nom, logo…) ;
  • Jouer sur la taille : avoir un centre de bien-être de petite taille et jouer sur le coté intimiste ou au contraire avoir un centre de taille relativement importante afin de pouvoir inviter des groupes (enterrement de vie de jeune fille, anniversaire…).

Quelles sont les charges d’un salon de bien-être (spa, hammam, sauna) ?

Les principales charges d’un salon de bien-être sont le loyer et les charges locatives ainsi que les charges de personnel. Ce sont des charges fixes, c’est-à-dire qui ne varient pas en fonction du volume d’activité (sauf en cas d’embauche ou de licenciement d’un salarié). Il est donc nécessaire d’optimiser au mieux ces deux postes de dépenses en ayant un taux d’occupation du centre maximum et un minimum de temps mort pour les esthéticiennes.

Il est nécessaire de construire son offre et de pratiquer des prix en prenant en compte ces éléments. Proposer des offres promotionnelles en fonction de la saisonnalité et des prix différents en fonction des moments de la journée (heures pleines ou heures creuses) peut ainsi être pertinent. Les charges d’amortissement, même si elles ne correspondent pas à une sortie d’argent sont également relativement importantes. A noter aussi des charges, moins élevées que les premières, en eau, électricité, linge et achat de produits.

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