Choisir une caisse enregistreuse pour son entreprise

Dernière mise à jour le 20 janvier 2021

Il existe une multitude de caisses enregistreuses. Caisse enregistreuse classique ou caisse informatisée ? Sur quels critères la choisir ? Quel est le prix moyen ? Quelles fonctionnalités doit-elle avoir ? Quels accessoires doivent l’accompagner ? Nous vous donnons ici quelques conseils pour choisir une caisse enregistreuse pour son entreprise.

Caisse enregistreuse classique ou caisse enregistreuse informatisée ?

Caisse enregistreuse classique

Les caisses enregistreuses classiques sont des caisses avec clavier, afficheur, imprimante et tiroir-caisse. Leur unique fonction est d’imprimer les tickets de caisse, de ventiler les modes de règlement et d’imprimer les résultats de caisse (ticket de caisse, ticket récapitulatif…).

Elles tendent à disparaître car les fonctionnalités sont limitées (manque de pilotage de l’activité, pas de possibilité de consultation à distance…) et car elles ne sont bien souvent pas compatibles avec la nouvelle législation entrée en vigueur au premier janvier 2018. De plus, elles sont souvent assez peu intuitives et leur programmation peut s’avérer assez complexe. Elles peuvent toutefois encore trouver leur utilité dans des cas spécifiques, notamment dans le cas de toutes petites entreprises ou par exemple sur les marchés. A noter également que certains modèles permettent d’enregistrer les informations comptables sur une carte SD pour ensuite les intégrer dans un logiciel comptable sous format CSV.

Caisse enregistreuse informatisée

Aujourd’hui, la majorité des commerçants utilisent des caisses enregistreuses informatisées, c’est-à-dire des logiciels de caisse. C’est alors parfois l’ordinateur qui joue le rôle de caisse enregistreuse classique. Elles sont aussi dans bien souvent des cas tactiles. Il peut suffire alors d’utiliser une tablette. Elles permettent un mode d’encaissement et de gestion plus sophistiqué et plus personnalisable.

Quels sont les accessoires à la caisse enregistreuse ?

De manière générale, quand un commerce manipule de l’argent, il est nécessaire d’utiliser tout un tas d’accessoires à la caisse enregistreuse, qu’il s’agisse d’une classique ou d’une informatisée :

  • Une imprimante thermique pour imprimer les tickets de caisse ;
  • Un tiroir-caisse avec un nombre de compartiments suffisant pour ranger toutes les pièces soit au moins 8 compartiments (1ct, 2ct, 5ct, 10ct, 20ct, 50ct, 1€, 2€) et suffisamment de compartiments également pour les billets ;
  • Un détecteur de faux-billets. Il permettra de vérifier la présence des sécurités sur les billets (hologramme, encre magnétique, absorption et réflexion de l’encre infrarouge, longueur et largeur des billets, présence du fil magnétique…) ;
  • Des bobines de papier thermique aux dimensions de l’imprimante et sans bisphénol A ;
  • Une trieuse de monnaie et une compteuse de billets ;
  • Un afficheur de prix supplémentaire pour que le client puisse vérifier et visualiser les montants en même temps que le caissier ;
  • Une douchette/lecteur de codes-barres ;
  • Un terminal de paiement électronique pour régler par carte bancaire.

Comment choisir une caisse enregistreuse, ou un logiciel de caisse ?

Tout d’abord, le premier critère est le respect des exigences liées à la loi du 1er janvier 2018. D’autres critères sont également à prendre en compte : la rapidité, l’intuitivité, la possibilité de personnaliser le logo sur le ticket de caisse, l’utilisation d’un scanner pour éviter les saisies manuelles, la possibilité de gérer différents types de paiement (tickets restaurant, espèces, carte bancaire…). Il y en a pour toutes les gammes et pour tous les prix : de la caisse enregistreuse classique premier prix à un terminal de point de vente tactile beaucoup plus cher.

Il faut ensuite choisir une caisse/un logiciel qui correspond à l’activité de l’entreprise et à sa taille. Les critères à prendre en compte sont :

  • Le secteur d’activité : une boulangerie va préférer un clavier plat, plus résistant à la farine ;
  • Le volume des ventes : une boulangerie va réaliser plusieurs centaines d’encaissements dans la journée alors qu’un salon de coiffure ou qu’un magasin de prêt-à-porter va en réaliser plusieurs dizaines ;
  • Le mode de paiement : un restaurateur va devoir gérer des paiements multiples pour un seul ticket de caisse ;
  • Le besoin de scanner les produits : les épiceries et les magasins de prêt-à-porter auront besoin de scanner des produits alors que les coiffeurs n’en auront pas forcement l’utilité.

Exemple de logiciel pour un restaurateur 

Le logiciel de caisse pour un restaurateur peut aller bien plus loin que d’encaisser la monnaie et d’éditer un ticket de caisse. Il peut aussi :

  • Gérer les réservations et le plan de salle ;
  • Permettre de prendre les commandes à distance pour que les serveurs n’aient pas ensuite à les recopier depuis le poste central ;
  • Envoyer directement les commandes en cuisine ;
  • Connaitre les stocks restants, par exemple le nombre de « plats du jour » disponible ;
  • Diviser les notes en plusieurs paiements et en modes de paiement différents (espèce, carte bancaire, chèque-restaurant) ;
  • Gérer les promotions, par exemple les « happy hours » ;
  • Permettre l’édition de justificatifs sans détail avec les différents taux de TVA (qui serviront pour les notes de frais) ;
  • Donner des statistiques de ventes.

Cet article pourrait vous intéresser :

La gestion de la caisse

Donnez une note à cet article

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.